La violence fondee sur le genre

Pour nombre de femmes et de travailleuses et travailleurs trans et non binaires, la violence et le harcèlement sont devenus une réalité quotidienne.

La violence et le harcèlement au travail sont un phénomène inquiétant et croissant. Une étude récente menée par des syndicats et des chercheurs du Canada a révélé ce qui suit :

• 7 travailleuses et travailleurs sur 10 ont vécu de la violence et du harcèlement au travail.
• Près de la moitié des travailleuses et travailleurs ont subi du harcèlement et de violence à caractère sexuel au cours des deux dernières années.
• Le taux de harcèlement et de violence chez les femmes, les travailleuses et travailleurs trans et non binaires est plus élevé, ainsi que chez les travailleuses et travailleurs autochtones et ayant un handicap.
• Des tierces personnes, comme des clients, des usagers et patients, comptent parmi les auteurs les plus fréquents.

Aujourd’hui et chaque jour, les travailleuses et travailleurs disent #PlusJamais : mettons fin à la violence fondée sur le genre au travail.

Depuis le début de la pandémie, les cas de violence et de harcèlement par des tiers contre les membres du personnel de première ligne ont augmenté, souvent de la part de personnes dont ils s’occupent, qu’ils servent et soutiennent. Pourtant, les gouvernements et les employeurs n’ont pris que peu de mesures — et il existe toujours d’énormes lacunes dans la législation canadienne en ce qui concerne la violence exercée par des tiers.

Chaque personne mérite de se sentir en sécurité à la maison, dans sa communauté et au travail. Il est plus qu’urgent de prendre des mesures pour lutter contre le harcèlement et la violence au travail, en commençant par la mise en œuvre de la Convention internationale du travail n^o 190 – un important traité mondial qui contribuerait à rendre le travail plus sécuritaire.